Yes, Pierre a gardé ses cinq doigts !
Le vainqueur de la course Pierre Pallut a participé à cette première histoire de nous donner son avis dans un prochain article à paraître. En attendant, il a accepté de nous faire un petit débrief pour le site, et pour vous. Le voici :
« De retour de « l’Enfer du Cantal« !
C’est de cette manière que les organisateurs de la course la Taillhard XTrem nous avait décrit leur tout nouveau tracé, et ce n’était pas un euphémisme.
Après la traditionnelle spéciale de sélection, les dénivelés vertigineux des gorges de la Truyère nous attendaient l’après midi. Départ à 14H pour 3 tours et demi d’une boucle ultra rythmé.
Un premier tour rendu compliqué par le tapis de feuille recouvrant le sol en cette fin novembre, dissimulant bon nombre de pièges. Pas rare alors de descendre de la moto pour assurer certaines descentes où la moindre chute aurait pu être synonyme d’abandon. Le tracé varié nous fait enchaîner montées en terre, dévers, goulées, pierriers, troncs, descentes copieuses et singles, mais rien d’infranchissable. Et c’est à cela qu’on sent toute l’expérience des traceurs, de vrais passionnés qui ont su créer un parcours afin d’avant tout faire plaisir aux participants, ne cédant pas à la surenchère du « c’est moi qui organise la course la plus dure » donnant lieu à des ennuyeuses séquences du type « Down Town » sur l’Erzberg 2015 (là où personne n’arrivait plus à passer). Mais n’entendez pas par là que la course était facile, loin de là, le format très concentré et l’enchaînement des difficultés mettant à mal les organismes.
Le premier tour de 30 km a été bouclé en 1h30. La trace plus marquée rendait le second tour moins piégeux, compensé toutefois par le fait de devoir trouver les bonnes ouvertures pour contourner les premiers bouchons.
3 heures de course à l’entrée du troisième acte, la pénombre et l’humidité commencent à tomber sur les fonds de vallées. La fatigue se fait bien présente, et les petites erreurs deviennent plus fréquentes. Un bon rythme sur le début de course me permet de gérer jusqu’à la côte d’arrivée. Un kilomètre vertical balisé par la foule faisant écho au célèbre finish de la GLC, et enfin l’arche d’arrivée qui s’offre à moi après un peu plus de 5 heures d’effort. On ne peut encore que féliciter la compétence et la bonne humeur des bénévoles qui auront su donner à cet Enfer du Cantal un parfum d’éden pour Hard Enduristes. »
A bientôt
Pierre Pallut
Le classement complet est ici : Classement_XTREM_Global_Scratch.
Photos Julian Suau.
Yannick Marpinard, lui, ne peut plus plier les pouces…
Merci à Pierre pour ce commentaire qui font bien chauds au coeur…
Ce qui veut dire qu’il ne faut pas oublié que sans bénévoles et convivialité , on arrive pas à une réussite comme celle ci.
Merci à lui d’avoir souligné ces gentils mots !!
Greg