Après une première épreuve Aveyronnaise trop arrosée, la seconde manche du Championnat de France d’Enduro avait rendez-vous hier avec une température estivale. Sur le plan sportif, Les catégories E1, E3 et Junior ont vu leur favori s’imposer. Ce n’est pas le cas en E2, ou l’on assiste à un podium inédit.
Après une première épreuve Aveyronnaise trop arrosée, la seconde manche du Championnat de France d’Enduro avait rendez-vous hier avec une température estivale. Sur le plan sportif, Les catégories E1, E3 et Junior ont vu leur favori s’imposer. Ce n’est pas le cas en E2, ou l’on assiste à un podium inédit.
Malgré un parcours de liaison sans grande difficulté, les pilotes semblaient heureux de pouvoir se rafraîchir à l’arrivée, après plus de 8 heures de moto sous une trentaine de degrés. Cela faisait 7 ans qu’une épreuve d’enduro de cette envergure n’avait pas été organisée dans cette région et force est de constater que le Moto Club Dignois, organisateur, a tout fait pour que cet événement puisse se renouveler ces prochaines années. Des consignes très claires sur le respect de tous les secteurs traversés ont été transmises aux pilotes de manière à ce qu’une image exemplaire de la discipline puisse être diffusée dans cette région sensible. Mission accomplie.
Catégorie E1 : Meo en toute logique
La catégorie E1 a vu une nouvelle fois la domination du local de l’étape, le dignois Antoine Méo (KTM). Même s’il était le favori logique, il a tout de même surpris en prenant le départ au guidon d’une 125 alors qu’il roule habituellement sur la 250 4-temps. Il gagne 7 des 9 spéciales de la journée et termine 21 secondes devant Rodrig Thain (HM-Honda). Derrière eux, un duo Joly (Yamaha) / Planet (Sherco) s’est livré bataille toute la journée. Le pilote Sherco aura le dernier mot, il monte sur la troisième marche du podium.
Classement E1
– 1/ Antoine Meo – 46:01.53 – 2/ Rodrig Thain – 46:23.36 – 3/ Fabien Planet – 47:19.62
Catégorie E2 : Salminen en visite
Surprise en E2. Pierre-Alexandre Renet, le pilote Husaberg leader du mondial, a, dès la première spéciale, perdu ses chances pour la victoire. Il chute dans la SP1 et se blesse à la cheville. Il terminera 4e de la journée. La victoire revient à l’invité du week-end, le Finlandais multiple champion du monde Juha Salminen (Husqvarna). Une victoire qui lui a été disputée toute la journée par Julien Gauthier (Kawasaki) auteur d’une course remarquable. Jérémy Tarroux (KTM) termine 3e. Les pilotes étrangers ne pouvant pas marquer de points en championnat de France, un second podium a été présenté, célébrant la victoire de Julien Gauthier.
Classement E2
– 1/ Juha Salminen – 47:13.477 – 2/ Julien Gauthier – 47:22.896 – 3/ Jeremy Tarroux – 47:41.042
Catégorie E3 : Nambotin sans partage
Le scénario de la catégorie E3 est quasiment identique à celui de Requista. Une domination sans partage de Christophe Nambotin qui s’adjuge toutes les spéciales de la journée. Derrière lui, toujours le solide Emmanuel Albepart, qui, même loin des prairies auvergnates, a su imposer sa 500 Beta sur la seconde marche du podium. Sébastien Guillaume (Gas Gas) complète le podium.
Classement E3
– 1/ Christophe Nambotin – 46:07.705 – 2/ Manu Albepart – 47:56.141 – 3/ Sebastien Guillaume – 48:05.593
Catégorie Junior : Bellino sans surprise
Chez les Juniors, Matthias Bellino (Husaberg) a démarré la journée par un premier tour prudent, puis a trouvé sa vitesse de croisière pour finir à une désormais habituelle première place. La seconde place s’est disputée entre Romain Boucardey (KTM) et Kevin Rohmer (EEAT-Yamaha). Le pilote KTM aura le dernier mot, Rohmer concédant une dizaine de secondes en chutant dans l’extrême.
Classement Junior
– 1/ Matthias Bellino – 47:10.689 – 2/ Romain Boucardey – 48:46.554 – 3/ Kevin Rohmer– 48:50.274
Championnat constructeur : KTM en force
Avec les 2 victoires récoltées en E1 et E3 avec Antoine Méo et Christophe Nambotin, le team KTM managé par Eric Bernard assoit sa domination dans ce championnat en récoltant de nouveau 50 points.
Dimanche, les pilotes auront à faire à une spéciale en ligne qui s’est beaucoup dégradée et qui sera beaucoup plus exigeante. Associé à une température qui ne devrait pas baisser demain, les organismes seront fortement sollicités et la course révélera peut-être de nouvelles surprises.
Une info www.enduro-france.fr