De nombreux passionnés de motos sont un jour pris par l’envie de construire leur propre cadre. Du cintrage de tubes à la soudure, assembler son propre engin est un véritable travail d’orfèvre. Le soudage manuel, ou soudage à l’arc, est le plus connu des procédés de soudage, et le plus largement utilisé dans le monde. C’est précisément à cette méthode de soudage que nous nous intéresserons ici pour la fabrication de cadres de motos, pour sa flexibilité et la relative simplicité tant de l’équipement que de la pratique. Si fabriquer un cadre soi même est une entreprise tout à fait réalisable, il est toutefois indispensable de se munir des équipements adéquats et de procéder en vertu d’un certain nombre de précautions, dont nous vous proposons ici un rapide tour d’horizon.
Pour construire votre propre cadre, vous devrez avant tout avoir en votre possession trois éléments essentiels : des matériaux à souder, un appareil de soudage et une alimentation en énergie. Ensuite, indispensable au même titre que ces trois éléments, vous devrez vous procurer du matériel de protection. Le soudage consiste en une fusion de la matière qui nécessite une élévation de la température pouvant excéder les 3000°C. C’est un processus qui requiert par conséquent le port de gants en cuir (haute température) avec manchettes, de lunettes ou d’un masque de soudeur (préférable pour sa couverture intégrale du visage), de chaussures de sécurité et guêtres, ainsi que de vêtements de travail en coton ignifugé ou textile technique ininflammable, et d’un tablier en cuir.
Avec votre poste à souder à l’arc, vous devrez vous munir d’électrodes enrobées et d’une brosse métallique.
Comment bien choisir son poste à souder ? Pour la soudure du cadre, vous aurez besoin d’un poste à souder d’une puissance d’au moins 200 ampères pour les soudures d’angles. Assurez vous de vous munir d’un poste ventilé. Leur prix est plus élevé mais la ventilation permettra de lutter contre la surchauffe, offrant des cycles de fonctionnement plus amples. Avec une intensité plus élevée, la soudure des pièces épaisses s’effectuera de manière plus aisée qu’avec une intensité modérée. Les dimensions des baguettes dépendent également de la puissance de l’appareil. Avec 160A vous utiliserez des baguettes de 1.6 à 3.2mm, des baguettes de 1.6 à 4mm pour du 190A et jusqu’à 5mm avec 230A.
Vous avez, en bref, les éléments de base nécessaires à l’assemblage d’un cadre. Il va sans dire qu’avant de se lancer dans la construction, il est primordial d’être abondamment documenté. Vous trouverez sur Internet de nombreux forums de “builders” qui pourront vous accompagner dans votre projet. Si vous débutez dans la soudure, accordez vous le temps de pratique nécessaire afin d’être sûr de la solidité et de la précision de vos assemblages. Une moto n’est pas un jouet, et la dernière chose que vous voulez est de voir vos soudures se déformer avec le temps, pouvant mener à une rupture de métal critique sur une bécane lancée à pleine vitesse. Aussi tentant que cela puisse sembler, construire son propre cadre n’est pas une petite entreprise, des centaines d’heures de travail peuvent être requises !
C’est du grand n’importe quoi cet article ! Du remplissage… Vous êtes en manque de sujets ou quoi ? Pondre un article comme celui ci ou ne rien écrire c’est du pareil au même ! En plus ça concerne quel pourcentage de vos lecteurs ?
Surtout quant on voit la qualité de ce que proposent les constructeurs de nos jours !
Quand on voit déjà la difficulté à modifier une boucle arrière de cadre correctement !?!
C’est quoi la prochaine étape ?
Je moule mes pistons à la louche grâce à la méthode Burt Munro ?
J’usine moi même mes pignons de boite dans un bout de fer à la lime ?
Comment fabriquer son propre boitier CDI avec le programmateur de la machine à laver de maman ? (On en profitera pour récupérer aussi la pompe à eau…
La prochaine fois allez voir un gars qui l’a déjà fait et pondez un vrai article agrémenté de photos et montrant le côté parcours du combattant de la chose, ce qui devrait permettre de dégoutter les futurs « Martin » en herbe afin d’éviter de grossir les effectifs des hôpitaux en grands brulés…
P.Violeau
Je ne peux que plussoyer….
Et en plus vous ne parlez que de la technique à l’arc avec baguettes fourrées, c’est à dire la seule technique qui ne vas PAS marcher pour faire un cadre. voir mig mag et sutout tig.
nul nul nul
Possédant 11 motos (et en en ayant passé bien plus), à 57 ans je me suis lancé dans mon premier tracker. Pour dire que j’ai attendu un peu avant de me lancer.
Hier j’ai fait ma boucle, coupé le cadre où il fallait…tout positionné et après mon footing ce matin je vais souder.
En petit-déjeunant je tombe sur cet article et je me dis, si j’en juge par cette introduction un peu longue, l’enseignant du jour va mettre «mettre le paquet ».
Passé l’introduction donc…ben…j’avais passé l’introduction, le développement et la conclusion.
Ne pouvant y croire malgré tout, je descends pour connaitre les détails, partager une expérience, un savoir, et je tombe sur la réponse de P. Violeau qui ne me fait pas regretter pas ma lecture.
Tout ce que j’étais en train de me dire était là. Enfin quelqu’un qui prend le temps d’écrire (en faisant des phrases correctes) pour faire ouvrir les yeux à ces gens du Net qui font des propositions sans queue ni tête, qui répondent avec certitude sur des sujets qu’ils ne connaissent pas, dissertant sur des solutions totalement absurdes, parlant d’eux au lieu du sujet (ce que je fais mais justement le sujet du soudage de cadre aujourd’hui c’est justement qu’il n’y a pas de sujet).
On apprends beaucoup sur le Net. Ce n’est pas mon métier mais j’ai fait une maison, en ai retapé deux autres, fait ma piscine, mon garage, mon atelier j’en passe et des meilleures, avec l’aide de tous les anonymes du Net. Mais pour cela que d’heures passées sur les blablablas insipides, crânes et indigestes (et là je ne compte pas les blogs en mode texto ou dont l’orthographe vous a totalement fait perdre le sens de la phrase).
Même en étant novice sur un sujet, il faut toujours l’aborder avec BON SENS, lire en gardant sa réflexion en éveil et parfois s’interroger « bon là il me dit de toucher pour voir si c’est chaud mais je risque de me bruler jusqu’à l’os non? ».
C’est la deuxième fois que je fais une réponse sur un article et aujourd’hui je veux dire un grand merci à… P. VIOLEAU!
W. McLaughlin