Au lendemain d’une journée de transition et d’un peu de repos sans chrono, la 8e étape du Silk Way Rally avant-hier était non seulement la plus longue mais également la plus redoutable du rallye. Les concurrents y retrouvèrent la panoplie complète des difficultés que comporte le rallye. Les premières grandes dunes offraient un défi important au concurrents les moins expérimentés. En respectant le bon cap on abordait ensuite une succession de nouveaux obstacles. Du sable à gogo, mais aussi des oueds, des saignées, des canyons et de larges étendues de steppes. En vue de l’arrivée, il s’agissait surtout de hausser le rythme…
Qu’attendre des dunes du désert de Gobi ? Les pilotes qui n’y avaient jamais posé les roues
se posaient la question. A Alashan, Kévin Benavidès (Monster Energy Honda Team)
nous a glissé sa réponse avec le sourire aux lèvres : « Elles sont pareilles aux fameuses dunes
de Fiambala, en Argentine… » Pas étonnant, dès lors, que le pilote de Salta, s’y soit senti comme dans son jardin !
Cette première étape chinoise a également réussi à notre français Adrien Van
Beveren (Yamaha Racing Team) , seulement 42 secondes derrière KB vendredi. Notez que le leader du classement Sam Sunderland est tombé et a perdu 7 minutes mais reste fermement accroché à sa place de leader. Plus que deux étapes pour conclure ce Silk Way Rally, aujourd’hui et demain, avec quasi uniquement de la dune au programme. De quoi ravir les pilotes !