Une partie de l’avenir de Gas Gas se jouait hier au tribunal de commerce de Girone. Trois offres ont été étudiées : Torrot, un fabricant de motos et scooter électriques, IRG, un fond d’investissement, et Sherco, la marque de moto française dirigée par Marc Tessier.
L’offre de la société Torrot, de 9 669 628 €, est la plus généreuse. Cette somme couvre le rachat de l’unité de production, d’une partie de la dette (qui monte à 44,3 millions d’€) et est
accompagné d’ne garantie d’un maximum de 150.000 euros, qui comprend aussi l’indemnité de 1,65 millions d’euros pour acheter le sotck de machines et l’usine.
En ce qui concerne le projet industriel, Torrot prévoit d’investir jusqu’à 13 millions d’euros sur trois ans pour mener à bien un plan qui permettrait à l’entreprise de revivre (en gardant leur marque). En ce qui concerne le personnel, le fabricant de motos électriques propose de garder 55 travailleurs.
IRG ayant proposé 7 020 115 € et Sherco 2 665 160 €, c’est donc Torrot qui tient la corde. Restent aujourd’hui aux administrateurs et aux représentants du personnel à étudier ces offres, le tribunal de commerce pouvant également demander aux trois intéressés de revoir leurs copies. A l’issue de ces consultations, un juge tranchera et donnera son aval à l’une des propositions?
«Au total, nous avons déjà consommé près de 60% de nos prestations chômage, donc nous avons besoin d’une solution maintenant et commencer à travailler », a déclaré José Maria Lara. Le Secrétaire du comité de défense des salariés. Il a également rappelé que les travailleurs ont pris un congé sans solde « parce qu’ils ont accepté de sacrifier une partie de leur salaire pour avoir un avenir. » Par conséquent, le comité entend montrer qu’ils vont maintenant se battre sur le volet social, dans le but de garder autant d’emplois que possible. Bref, l’histoire n’est pas finie. Suite au prochain épisode.