samedi, mars 15, 2025
spot_img
AccueilA LA UNENambotin, Renet, Joly. Où en sont-ils à 10 jours du Grand Prix...

Nambotin, Renet, Joly. Où en sont-ils à 10 jours du Grand Prix de Grèce ?

Le Grand Prix de Grèce qui succède à la traditionnelle tournée ibérique risque d’être une épreuve charnière dans le championnat. Pierre Alexandre Renet, retardé dans sa préparation suite à une chute à l’entrainement a laissé le leadership à Antoine Méo chez les E2. L’officiel Husqvarna avoue lui même ne pas être à 100% depuis le début de saison et sa chute en première manche du Grand Prix du Chili ne lui a pas franchement permis d’aller dans le bon sens. Alors, où en est-il en amont de ce quatrième rendez-vous sur la scène internationale ?

Je me sens capable d’aller chercher une victoire en Grèce

Pierre-Alexandre Renet :  » Je suis assez déçu par mon début de saison, évidemment, j’aurais souhaité être devant ! Ma préparation hivernale a été écourtée par un crash à l’entrainement qui m’a occasionné une blessure au dos. Je suis donc arrivé à peine rétabli au Chili et une chute le premier jour m’a de nouveau pénalisé. Je m’en tire avec une côte cassée et un choc à l’abdomen. La saison est encore longue et il me faudra vite être à 100%. Ensuite, en Espagne et au Portugal je me sentais déjà mieux, ma dernière manche m’a beaucoup motivé pour la suite. Je ne peux rien rattraper en revanche je vais tout faire pour combler l’écart et remonter sur Antoine. Nous avons 19 points d’écart et quatre Grand Prix à courir. Physiquement je me sens de mieux en mieux malgré une petite gène persistante à l’épaule. Je me sens capable d’aller chercher une victoire en Grèce, même si ce type de terrain ne me plait pas plus que cela.« 

Christophe Nambotin, auteur d’un héroïque Grand Prix du Portugal et chef de file de la catégorie E1 s’est fait une grosse frayeur lors du Supertest. Touché au genou, beaucoup de bruits ont circulé sur son état physique mais l’officiel KTM a mis un terme au rumeurs en réalisant une seconde manche d’anthologie Venu faire des examens à Paris la semaine dernière, nous avons fait un point avec lui sur son état physique et ses perspectives.

Actuellement je suis très bien physiquement et j’avoue être impatient d’être en Grèce

DF1A1262Christophe Nambotin : « Parlons de mon genou ! On ne va pas dire que mon genou va bien, ce serait mentir, mais il est dans un état qui me permet de rouler à mon meilleur niveau et même si certaines positions sont douloureuses les lésions ne sont pas problématiques. Je dois simplement être très vigilant et surtout éviter les coups et les torsions. Tout vient d’un choc au Chili. Dans une courbe assez rapide j’ai perdu l’avant et l’arrière et j’ai eu le réflexe de me rattraper en posant le pied. Je ne suis pas tombé mais le choc a été violent et j’ai ressenti une grosse douleur dans le genou. Ensuite tout s’est un peu estompé et ma chute dans le Supertest du Grand Prix du Portugal a réveillé la douleur. Actuellement je suis très bien physiquement et j’avoue être impatient d’être en Grèce. A chaque fois l’organisateur fait un super boulot et ce Grand Prix est très plaisant. Le seul bémol sera la chaleur, a priori la météo s’annonce caniculaire. En E1 nous serons avantagés car cette fois-ci nous partons devant. Cela va nous éviter d’évoluer dans la poussière, ce sera déjà ça de moins à gérer !« 

Il peine à refaire surface et pourtant on le sent plus incisif de spéciale en spéciale. Jérémy Joly, gravement blessé fin 2014 a dû faire l’impasse sur sa préparation d’intersaison, cloué sur son canapé dans son corset. Sa première victoire, nous a-t-il confié est d’avoir pris le départ du Grand Prix du Chili.

la confiance revient à grands pas et mon classement s’améliore à chaque sortie

Jérémy Joly : « Mentalement il m’a fallu être solide. A la fois pour me réparer rapidement mais aussi pour m’accrocher comme je l’ai fait depuis le début de saison. Même si je n’ai eu que peu de temps pour reprendre la moto avant le Grand Prix du Chili, je n’ai pas perdu mes repères. Le chemin est long et beaucoup de choses jouent. La catégorie est vraiment très disputée et même si au papier je ne suis pas dans le top 5 les écarts sont vraiment infimes. Le niveau est homogène en E3 et le fait d’être moins préparé explique le petit manque de vitesse que j’ai. En faisant la synthèse de mes trois premiers Grand Prix il n’y a que du positif. Je me sens de mieux en mieux sur la moto, la confiance revient à grands pas et mon classement s’améliore à chaque sortie. J’ai beaucoup travaillé pendant le Trèfle Lozérien pour parfaire ma confiance et préparer correctement mon Grand Prix de Grèce. Je ferai en sorte d’avoir du rythme dès le premier tour contrairement aux autres Grand Prix où j’étais sur mes réserves dans les premières spéciales. Je me sens à 80%, peut être un peu plus, et j’espère retrouver très vite la condition nécessaire pour poser mes bottes sur le podium !« 

Un Grand Prix de Grèce qui s’annonce chaud à tous points de vue…

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


Retrouvez notre magazine

A Lire aussi

hard enduro

Le championnat du monde Hard Enduro cherche un promoteur

0
Le championnat du monde Hard Enduro est dans le dur en ce moment, après l'annonce annonce faite par Winfried Kerschhaggl, promoteur de la série,...