Selon Mediapart, une ancienne élève (qui souhaite rester anonyme) du Centre Off Road de Michel Mérel, bien connu des enduristes, a décidé de déposer plainte auprès du tribunal administratif de Cergy Pontoise pour dénoncer le « silence coupable » de la Fédération Française de Motocyclisme dans ce qui est convenu de nommer « l’affaire Michel Mérel« .
La plaignante, agressée sexuellement entre 2009 et 2011, lorsqu’elle avait entre 14 et 16 ans, réclame que la faute de la FFM soit reconnue, et sa responsabilité engagée. La fédération s’est défendue auprès de l’AFP en déclarant via Vincent Chaumet-Riffaud, directeur général adjoint de la FFM : « La fédération n’est responsable d’aucune faute. Quand Mélissa (NDR : la plaignante de la première affaire qui a fait condamner Michel Mérel) nous a informés de son souhait de porter plainte en 2011, nous l’avons incitée à le faire » (….) « En 2015, ni la justice ni l’administration n’ont jugé utile de lui interdire de continuer à enseigner lors de son premier procès, mais seulement de ne pas recevoir des jeunes filles mineures dans le cadre de son activité ».