Malgré des conditions très différentes d’hier à cause notamment des pluies de la nuit, les français ont su maintenir leur avantage, et même prendre environ une minute à leurs adversaires australiens, ce qui porterait leur avantage à environ 7 minutes. Et ce malgré la baisse de régime de Christophe Nambotin, seulement 44e de la journée à cause d’une main douloureuse suite à une chute en liaisons. « Oui, ça fait mal, mais ce n’est qu’un choc. On a fait le boulot. » nous a déclaré Nambot’ entre deux fourchettes de pasta bolognaise. Ses coéquipiers n’ont effectivement pas laissé tomber leur pote qui a serré les dents, Loic Larrieu terminant second de la journée (remportée par le jeune espagnol Garcia) à seulement deux secondes. Jérémy Tarroux a lui aussi roulé l’enfer sur les spéciales vierges du pays uzerchois, en terminant 6e, Christophe Charlier complétant ce jolie tableau avec une belle 13e place dans un exercice encore nouveau pour lui. L’incertitude plane par contre sur le Trophée australien. Daniel Sanders est en effet parti à la faute dans la dernière spéciale, se relevant avec une clavicule en vrac. Fracture, acromio ? C’est trop tôt pour le dire mais les aussies sont touchés, ce qui devraient faire l’affaire des finlandais.
Les Juniors n’ont pas connu une journée facile, Hugo Blanjoue étant notamment parti plusieurs fois à la faute. Les bleuets devraient tout de même conserver l’avantage sur des italiens qui ne lâchent rien et des américains qui comptent certes du retard au général mais continuent eux aussi d’attaquer.
Nos deux féminines restantes (voir ici) Juliette Berrez et Audrey Rossat conservent elles aussi le cap, en signant les 9e et 11e temps de la journée, de quoi rester devant leurs concurrentes suédoises pour le podium… A suivre.
Demain, les pilotes repartent sur les mêmes spéciales qu’aujourd’hui, à la différence près qu’elles seront beaucoup moins vierges ! Reste aussi à gérer le facteur météo, cette dernière étant très changeante. Et si ‘lon est passé entre les gouttes pour le moment, rien ne dit que ça va durer. Mais jusqu’ici, tout va bien !
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