Cheville ouvrière de Prime Stadium, le promoteur du Championnat du monde d’enduro depuis 2022, le Portugais Francisco Pita nourrit de belles ambitions pour la discipline après deux saisons d’activité.
Selon lui, si l’on se fie à la taille du marché, c’est un avenir radieux qui attend la série qui doit maintenant investir de nouveaux pays.
Peut-on faire les présentations, Francisco ?
Eh bien, je m’appelle Francisco Pita. Je suis né à Lisbonne au Portugal il y a 65 ans. Je suis père d’un fils de 24 ans qui a été un joueur de tennis de bon niveau puisqu’il a intégré le top 400 mondial avant de devoir arrêter sa carrière à la suite de quatre opérations. J’ai déjà participé au Dakar en tant que journaliste, et pilote voiture. Quant à Prime Stadium, c’est une société impliquée dans le sport et l’événementiel depuis pas mal d’années maintenant, qui, lorsque la Fédéra- tion Internationale de Motocyclisme a lancé un appel d’offre pour l’organisation du Championnat du monde d’enduro, y a répondu. Et l’a remporté. C’était au début 2022, ce qui signifie que nous sommes à la fin de la seconde année de notre prestation.
Ton retour d’expérience sur ces deux dernières années de travail ?
Il y a beaucoup de points positifs. Nous avons demandé à une société d’en évaluer la valeur et elle l’a estimée à 58 millions d’euros. C’est un gros chiffre qui situe l’importance de la discipline, un argument pour les partenariats que l’on souhaite développer. Un indice de cette réalité, ce sont nos réseaux sociaux. On compte 300 000 followers sur Facebook, 250 000 sur Instagram et nous avons déjà diffusé nos compte-rendus vidéo dans 100 pays. Nous produisons un 26-minutes sur chaque épreuve. Par ailleurs, le Mondial compte neuf équipes d’usine officiellement impliquées et nous avons connu de très belles épreuves ces deux dernières années. Voilà pourquoi je pense que la discipline a de l’avenir.
Le Mondial a encore le potentiel pour grossir ?
Oui ! Si tu regardes le marché de la moto en Europe, l’enduro est le plus important du tout-terrain. Il représente 80 % des ventes et le championnat se doit d’être à ce niveau. Le motocross en comparaison, c’est 5 % peut-être. Pourtant, la notoriété du Championnat du monde de MX est bien supérieure à celle de l’enduro. Le promoteur, In Front Racing, a accompli un gros travail alors que celui de l’enduro semble avoir fait un travail moyen. Chapeau au promoteur du motocross…
Retrouvez l’interview complète dans les pages d’Enduro Magazine numéro 127. Actuellement disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.