Prête à courir…
Elite Moto a pris pour habitude de réaliser des petites séries spéciales, avec quelques pièces en plus qui vont bien. La dernière de la liste est cette Yamaha 250 WRF, basée sur la série limitée EnduroGP 2017, elle-même proposée par Yamaha Motor France. Une série limitée de série limitée, vous suivez ? En plus de protège-mains, la version EGP possède un silencieux Akrapovic et une cartographie spécifique adaptée. Elite Moto y apporte en plus tout un tas de petites modifications (voir encadré), de la pièce usinée à une prépa suspensions complète confiée aux ateliers du team Outsiders.
Et c’est là que l’on quitte le tuning simple pour entrer dans la catégorie de la vraie préparation, mes amis. Yann Lozano, qui s’occupe des WRF officielles engagées en EnduroGP ou en Classique, autrefois préparateur d’un certain Stefan Everts, ça vous dit quelque chose ? Sachez que dorénavant, le team de Marc Bourgeois propose ses services et des pièces spécifiques sous la bannière OTS, pour Outsiders
Technical System.
Un échappement, une carto, une prépa suspensions, voilà les grandes lignes de la GP Factory Elite Yamaha. De quoi transformer notre WRF pas super sexy en machine à plaisir ? Nous étions bien placés pour en parler puisque nous avons réalisé l’essai de cette moto le lendemain et sur le même terrain que le comparatif 250 que vous pouvez lire dans ce même numéro… avec la 250 WRF 2018 standard en appui.
Base EGP
Et si la Yam 2018 a su nous séduire par son potentiel, il manque un truc en version standard, il faut bien l’avouer. Certains sont même beaucoup plus critiques à son égard que nous, la jugeant d’un autre temps, dépassée la Bleue. Et au prix auquel elle est affichée en 2018, il est vrai que l’on pourrait s’attendre à une moto prête à courir. 300 euros seulement la séparent cette année de la nouvelle Honda CRF 250 R Enduro, une machine dernière génération et bien plus “racing”. La Yam a le potentiel, c’est évident, les pilotes engagés dans les différents championnats le prouvent. Mais sortie de caisse, elle est trop pépère.
Quand on prend place sur la version Elite, la différence ne saute évidemment pas aux yeux. Par contre, elle se fait sentir tout de suite niveau conduit auditif dès lors qu’on actionne le bouton du démarreur. Autant vous dire que la sonorité suave et douce de l’Akrapovic remplace avec un bonheur certain, et c’est un doux euphémisme, le bruit du disgracieux silencieux d’origine. Et je ne vous parle même pas du poids gagné..
Essai complet de la 250 WRF GP Factory Elite Yamaha dans Enduro Magazine N°96