Le parcours du Dakar 2024, qui aura lieu du 5 au 19 janvier prochains, a été dévoilé par ASO récemment, et il sera impitoyable, pour la cinquième édition de la course sur le sol d’Arabie Saoudite.
« Nous avons pris comme défi d’organisateurs de concevoir la cinquième édition en Arabie saoudite comme la plus relevée de cette série en cours », a dit le boss David Castera, directeur de l’épreuve. Les difficultés seront en effet nombreuses tout au long des 7 891 km, dont 4 727 km de spéciales, répartis sur douze étapes, d’Alula à Yanbu en passant par Riyadh pour une grande traversée de l’Arabie saoudite, terrain de jeu aux multiples facettes.
Le 5 janvier, après la cérémonie de départ dans un bivouac XXL, David Castra a annoncé un gros prologue de 27 km d’Alula, histoire de mettre les concurrents dans l’ambiance tout de suite. Ensuite, le rallye prendra la direction de l’est, avec trois spéciales de plus de 400 km, plus une étape marathon dès le 8 janvier au soir. « L’exploration saoudienne fera des détours au pied des volcans, slalomera entre des canyons, sillonnera des pistes caillouteuses voire rocailleuses », selon David Castera.
Ensuite, place à l’Empty Quarter et l’immensité de son désert, d’abord le 10 janvier entre Al-Hofuf et Shubaytah, avec une petite spéciale de 118 km avec 100 % de sable, puis la sixième étape (818 km dont 584 de spéciale) qui se déroulera sur deux jours, sur un format « 48 heures chrono ». « La plongée dans cet océan de sable se fera cette année sur un format à la fois inédit et fidèle à l’esprit des pionniers, précise Castera. Les concurrents se retrouveront dispersés dans le désert à la nuit tombée, coupés du monde avant de se relancer au petit matin à l’assaut des dunes. » Tout un programme !
En quasi-autonomie, les concurrents se verront fournir par l’organisation une tente, un duvet et une ration de nourriture, et aucune aide extérieure. Ils ne pourront pas non plus communiquer avec leurs équipes jusqu’au lendemain soir.
Après un transfert aérien façon Tour de France vers Riyadh, la journée de repos (13 janvier) devrait donc bienvenue pour les rescapés. Mais attention, il n’y aura « pas de baisse d’intensité jusqu’à l’arrivée à Yanbu », le 19 janvier, avec un parcours rocailleux et une navigation complexe. La septième étape sera en effet la plus longue de cette édition 2024 (873 km dont 483 contre le chrono) et l’avant-dernier jour de course (Alula-Yanbu) empruntera un terrain qui avait fait mal l’an dernier, en ouverture de la course. Ce Dakar 2024 devrait donc marquer les corps et les esprits, et laisser une belle part également à la navigation. A suivre très prochainement !
Par Quint’.