Confronté à l’élite nationale, lors de l’ouverture du championnat de France, sur des spéciales dites « à la française » Christophe Nambotin a de nouveau enchaîné les victoires. Vainqueur au scratch avec une très confortable avance le samedi, l’officiel KTM a découvert le pilotage de sa 250 EXC-F dans des conditions dantesques le dimanche et a arraché malgré tout une première place en E1. Christophe repart en tête du championnat avec l’objectif d’améliorer son pilotage dans la boue !
Quel bilan fais-tu de cette épreuve ?
Christophe Nambotin : « J’étais vraiment super à l’aise en première manche d’autant plus que je roulais avec une nouvelle configuration moteur. KTM a changé plusieurs settings pour coller davantage à ma manière de piloter, avec plus de puissance à mi-régime. D’ailleurs ça s’est ressenti puisque je remporte le scratch avec une belle avance. Le lendemain j’ai souffert ! La pluie était incessante, les spéciales et les liaisons étaient impraticables. J’ai vraiment lutté mais je remporte la catégorie ce qui est l’essentiel. »
Le pilotage dans la boue est difficile avec la 250 ?
CN : « Oui et non. Disons que sur ce type de terrain je regrettais un peu mon gros moteur deux temps. Mais c’est surtout mes habitudes de pilotage et les années passées sur la 300 qui m’ont déstabilisé. J’ai eu beaucoup de mal, tant en liaison qu’en spéciale ! J’ai fait pas mal d’erreurs et plusieurs chutes. Je dois simplement apprendre et bosser la technique sur ce genre de terrain. Cette fois-ci c’était la grosse découverte ! Cela dit les conditions étaient terribles, l’organisation a même été contrainte à annuler le dernier tour. J’ai pensé aux amateurs qui roulaient, bravo à ceux qui sont allés au bout. »
La suite du programme ?
CN : « Je me repose jusqu’à jeudi et je reprends le training en vue du Grand Prix de Grèce. Là-bas il n’y aura pas de boue ! Je suis impatient de voir ce que donnera la nouvelle évolution moteur sur ce type de tracé, même si j’ai déjà ma petite idée. On verra bien, de toute façon je prends les courses comme elles viennent. »
Source, newsletter Christophe Nambotin
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